Louise Amazan-Comberousse, doctorante en littérature française à Paris. Sa thèse porte sur la mise en livre des recueils de narrations facétieuses au 16e siècle, envisagée à la fois sous l’angle des rapports entre oral et écrit, et à travers les problématiques liées à la réception de ces ouvrages.
Talia Bachir-Loopuyt, ancienne élève de l’ENS Lyon, est inscrite en doctorat en anthropologie à l’EHESS. Sa thèse, intitulée « Musiques du monde et d’Allemagne : création musicale, métissages et diversité culturelle dans les concours-festivals « Creole » est dirigée par Michael Werner (EHESS) et Wolfgang Kaschuba (Humboldt-Universität Berlin). Elle s’intéresse notamment à la créolisation et au métissage en musique ; aux usages des catégories (génériques, stylistiques…) de description des musiques ; au sens de la « diversité culturelle » aujourd’hui, et à la place que l’on assigne à la musique entre économie marchande et politique de subvention à la culture.
Hela Bahri, titulaire d’un Master 2 en Études théâtrales obtenu à l’ENS LSH, poursuit une thèse en lettres modernes au Centre d’études poétiques, sur « Le malaise existentiel ou la crise du personnage dans le théâtre de Nathalie Sarraute ». Elle travaille également sur le théâtre de Genet, sur les méthodes de psychothérapie de Groupe, notamment les méthodes introspectives de Paul Diel ainsi que sur le psychodrame morénien. Elle est membre et auteur de la revue électronique e-torpedo (http://e-torpedo.net/auteur.php3?id...).
Romain Benini, agrégé de lettres modernes, est doctorant en littérature à l’ENS Lyon. Sa thèse, intitulée « La chanson populaire au XIXe siècle. Approche métrique et stylistique », est dirigée par Eric Bordas. Il s’intéresse notamment aux spécificités de la métrique de la chanson « populaire », étudiées à travers le corpus parisien de la Seconde République.
Clara Biermann est doctorante en ethnomusicologie à l’Université de Paris X. Sa thèse, intitulée « Musique, danse et invention de soi. Regard anthropologique sur le candombe afro-uruguayen » est dirigée par Jacques Galinier, et tente de penser l’articulation entre la musique, la danse et la négociation d’espaces de visibilité des minorités dans les sociétés nationales (minorité noire en Uruguay et minorité uruguayenne migrante en Espagne).
Samir Boumediene. Inscrit en doctorat d’histoire des sciences à l’Université de Nancy 2, je travaille sur les renouvellements de la pharmacopée européenne à la suite de la colonisation espagnole et je m’intéresse notamment au rôle joué par les savoirs « indigènes » des colonies dans ce mouvement ainsi qu’aux rapports entre médecine officielle et médecine empirique dans l’Europe moderne.
Sarah Brun. Ancienne élève de l’ENS-LSH, section allemand (promotion 2002) ; Agrégation de lettres modernes (2006) ; deux ans de lectorat à l’Université de Ratisbonne (Allemagne, 2003-2004 et 2006-2007) ; Master 2 de lettres modernes en littérature comparée à l’ENS, sous la direction de M. Daniel Mortier. AMN à l’Université de Rouen depuis octobre 2008. Sujet de thèse : « La farce au tournant du siècle dans les domaines français, germanique et russe (1885-1910) : mise en crise et renouvellement de la forme dramatique », sous la direction de M. Daniel Mortier. Mon intérêt pour la culture populaire porte principalement sur le théâtre, et plus particulièrement sur la farce. Il semblerait en effet que ce soit un trait définitoire du genre que d’être accessible à tous, d’Aristophane au théâtre de la foire. Or, il y a une mutation de l’auditoire de la farce à partir du 19e siècle : c’est cet abandon du lien au peuple qui m’intéresse.
Laura Cecilia Caraballo, étudiante argentine, elle poursuit un mémoire de Master 2 en Sciences des Arts sur « La bande dessinée contemporaine en image narrative. Le récit dans l’histoire des images, la bande dessinée aujourd’hui », sous la direction d’Anne Sauvagnargues.
Johann Defer, ancien élève de l’ENS Lyon, est doctorant au Centre d’études poétiques et moniteur à l’ENS. Sa thèse porte sur la poétique de Pierre Bourdieu, en particulier sur la constitution d’une vérité scientifique dans les écrits sur l’Algérie.
Hélène Fiche, élève de 4e année à l’ENS Lyon, agrégée d’histoire. Ses recherches portent sur les relations entre genre et cinéma. Elle s’intéresse notamment à la question du viol et de sa réception « populaire » dans le cinéma européen du second XXe siècle.
Frédérique Giraud. Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (promotion 2005, section sociologie). Allocataire-monitrice à l’Ecole Normale Supérieure, inscrite en première année de thèse de sociologie sous la direction de Bernard Lahire au sein du Groupe de Recherche sur la Socialisation (GRS, UMR 5040), je mène une thèse en sociologie de la littérature sur Zola. Je fais partie de l’équipe de Liens Socio.
Andréa Insergueix, en thèse de sociologie à Paris, elle s’intéresse notamment aux rapports entre culture et pouvoir.
Alice Jacquelin, élève de 3e année à l’ENS de Lyon, inscrite en Master 2, elle s’intéresse aux travaux de Michel de Certau ainsi qu’au mouvement hip-hop.
Julien Hélary. Ancien élève de l’ENS Lyon, doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Paris 7. Sa thèse porte sur les administrateurs coloniaux en Afrique à la suite des indépendances. Il s’intéresse notamment à la nostalgie des administrateurs coloniaux, et à ses échos dans la chanson dite « populaire ».
Jessica Kohn, élève de 2e année à l’ENS de Lyon, inscrite en Master 1 d’histoire contemporaine, son travail porte sur les premières séries des Shadoks et sur le rapport particulier que leurs auteurs entretiennent à la culture savante et à la culture de masse. Elle s’intéresse également à la bande dessinée et, de façon plus générale, à la production destinée à la jeunesse dans l’après-seconde guerre mondiale.
Gladys Kostyrka, doctorante en philosophie à Paris. Elle travaille sur la philosophie de la biologie ainsi que sur les contre-utopies.
Hugo Labrande, élève de 2e année à l’ENS Lyon 1, inscrit en Master 1 d’informatique. Intéressé par le cinéma, il participera notamment aux activités du laboratoire sur Internet.
Benoît Ladouceur. Ancien étudiant de sociologie, actuellement professeur de sciences économiques et sociales au lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin. J’ai réalisé un mémoire sur l’œuvre et le parcours de Boby Lapointe durant mon année de licence à l’université de Nantes. J’ai ensuite passé une maîtrise de sciences économiques et sociales à l’université Lyon 2.
Gauvain Leconte. Élève de 4e année à l’ENS de Lyon, il s’intéresse notamment à la bande dessinée, au manga et aux jeux-vidéo.
Anais Lefevre-Berthelot. Agrégée d’anglais, mène une thèse sur la « chick culture » aux États-Unis. Ses recherches actuelles portent sur les séries TV américaines et le féminisme.
Antoine Muller, élève en 4e année à l’ENS de Lyon, agrégé de philosophie, a étudié un an en Russie, et travaillé sur les affects, l’esthétique, la philosophie russe. Au sein du laboratoire, s’intéresse à des artistes situés aux frontières entre musique populaire et musique savante ou ayant touché à plusieurs registres (par exemple Frank Zappa), ainsi qu’à ce qui fait d’un objet culturel populaire un classique (exemple du téléfilm russe D’Artagnan et les trois mousquetaires ou des romans policiers comme Arsène Lupin, Fantômas, Discworld).
Céline Pruvost, agrégée d’italien, travaille en thèse sur la chanson italienne.
Ophélie Siméon, ancienne élève de l’ENS Lyon, doctorante en civilisation britannique à l’Université de Lyon 2, travaille actuellement sur une thèse, intitulée « New Lanark, communauté industrielle modèle, 1785-1825 : contextes, pratiques et représentations », sous la direction de Neil Davie. Elle s’intéresse à l’histoire politique et sociale de la Grande-Bretagne, au socialisme utopique ainsi qu’au monde ouvrier et sa culture.
Laura Tatoueix, élève de 2e année à l’ENS Lyon, consacre son M1 aux savoirs et savoir-faire concernant l’avortement (pratiques magiques, potions, actes « chirurgicaux »...), à leurs modes de transmission et aux apports entre médecine institutionnelle et médecine empirique au XVIe siècle.
Olivier Vanhee, ancien élève de l’ENS Lyon, agrégé de sciences économiques et sociales, doctorant et moniteur en sociologie à l’ENS Lyon, poursuit une thèse sur « Les manières de lire un manga », sous la direction de Bernard Lahire.